Écoute ce Rituel, construit sur l’opposition de deux idées musicales. La première est un accord de cuivres, rythmé de quelques coups de gongs.
La deuxième est un solo de hautbois souligné par la pulsation constante d’un petit tambour à peau appelé tabla. Cette pièce, en hommage au compositeur Bruno Maderna, évoque la musique japonaise de cour, appelée gagaku.
Lors de la reprise du choral, les cuivres jouent avec sourdine, émettant un son plus métallique et agressif.
L’orchestre est divisé en huit groupes, répartis autour du public, ce qui accentue l’impression de mausolée sonore. Pierre Boulez dédie cette pièce à la mémoire de son ami compositeur Bruno Maderna.
Ah, Boulez m’apaise !